Le Congo, pays d’Afrique centrale, est situé de part et d’autre de l’équateur. Il est limité
au nord par la République Centrafricaine (RCA), à l’est par la République Démocratique
du Congo (RDC), dont il est partiellement séparé par le fleuve Congo et le fleuve
Oubangui, à l’ouest par le Gabon et le Cameroun et au Sud par l’Angola. Cette position
géographique lui confère le meilleur rôle d’être un pays de transit. Il se trouve à la croisée
des grands axes maritimes. Le Congo est également, à partir de son port en eau
profonde, l’exutoire conçu à l’origine pour désenclaver la totalité de l’Afrique Centrale.
Le territoire actuel du Congo sort des entités politiques qui ont existé avant la pénétration
coloniale et la colonisation française qui s’en est suivi, notamment : le royaume Loango
fondé entre le X e et XII e siècle ; le royaume Kongo fondé au XIII e siècle ; et le royaume Tio
ou Teke fondé au XVII e siècle.
Le territoire de la république du Congo a douze (12) Départements à savoir : le Brazzaville, Kouilou, Pointe-Noire, Impfondo, Sangha, Plateaux, Pool, Lékoumou, Bouenza, Niari, Cuvette et Cuvette-Ouest. Le nom officiel de l’Etat : République du Congo Régime politique : semi-présidentiel avec un parlement bicaméral, assemblée nationale (139 sièges) et sénat (72 sièges).
Chef de l’Etat : Denis SASSOU-NGUESSO
Chef du Gouvernement : Anatole Collinet MAKOSSO
Capitale politique et administrative : Brazzaville
Superficie : 342 000 km2
Langue officielle : français
Langues vernaculaires : lingala et kituba
Religion officielle : aucune
Unité monétaire : Franc CFA
Population : 5 956 000 habitants (2022)
Densité : 17, 40 hbts/km2 (2022)
Produit intérieur brut (PIB) : 5977 Milliards fcfa (2010)
Population urbaine : 66,90% (2018)
Population rurale : 33,10% (2018)
Projection démographique d’ici 2030 : 6 778 000 hbts
Taux de natalité : 32,40% (2019)
Taux de mortalité : 6,61% (2019)
Taux de fécondité : 4,37% (2019)
Taux d’espérance de vie à la naissance : hommes : 59,5 ans (2019) ; femmes
Taux d’alphabétisation des jeunes de 15 ans et plus : femmes : 75,0% (2018) et hommes : 86,0% (2018)
Indice de développement humain : 0,574 (2019)
Pointe-Noire (capitale économique),
Dolisie
Nkayi
Ouesso
Mossendjo
Oyo
Kinkala
Impfondo
Owando
Djambala
Makoua
Sibiti
Gamboma
Madingou
Likouala
Sangha
Cuvette Ouest
Cuvette
Plateaux
Pool
Bouenza
Lékoumou
Niari
Kouilou
Pointe-Noire
Brazzaville
Superficie des terres cultivables : 10 000 000 ha
Taux de mise en valeur des terres cultivables : 10%
Production potentielle de bois : 2 millions de m 3 /an
Principales essences forestières : limba, okoumé, sapelli, tek,
acajou, sipo, ayons, Bahia,
afromosia, eucalyptus.
Potentialités hydroélectriques : 2 500 mégawatts dont 1000 mégawatts peuvent résulter de l’aménagement du site de SOUNDA
Production pétrolière : 10 à 15 millions de tonnes/an
Réserves importantes de gaz
Réserves de potasse : 800 millions de tonnes
Réserves de fer : 1 milliard de tonnes
Gisements d’or : exploitation artisanale
Poly métaux (zinc, cuivre, plomb), grès bitumineux, agro minéraux et géo matériaux.
Position géographique lui conférant le rôle de pays de transit ;
Une population jeune et fortement scolarisée ;
Un port en eau profonde allant jusqu’à des profondeurs
de 13, 20 m et pouvant recevoir des navires calant
plus de 34 pieds et mesurant 230 m de longueur ;
Des aéroports internationaux (Brazzaville, Pointe-Noire, Olombo) reliant le pays à l’extérieur ;
Un réseau ferroviaire de 886 km, dont 512 km joignant
Pointe-Noire et Brazzaville, et un
autre reliant Mont-belo à la frontière gabonaise ;
Un réseau hydrographique dense navigable jusqu’en RCA ;
Un réseau routier de 5047 km dont 1005,4 km bitumés,
soit un taux de revêtement de
20% ;
Une monnaie sous régionale à parité fixe et arrimée à l’euro au taux de 1€= 656,957 FCFA ;
Membre de la CEMAC et de la CEEAC avec 140 millions de consommateurs ;
Membre des Nations Unies, de la BAD, du FMI, de la Banque mondiale, de l’Union Africaine, des ACP, et de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale ;
Membre de l’Organisation mondiale du commerce ;
Signature de l’accord de Cotonou ;
Eligible à l’AGOA ;
4 Chambres consulaires (Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, et Ouesso) ;
Stabilité politique, stabilité du cadre juridique des affaires ;
Renforcement de la bonne gouvernance et de la culture de paix.
Le fleuve Congo constitue un des éléments essentiels du réseau de transport fluvial du
pays et forme avec l’Oubangui l’axe trans-équatorial du réseau fluvial international. Ces
deux cours d’eau permettent de relier Bangui, la capital de la République centrafricaine
(RCA).
Le fleuve Congo est le deuxième cours d’eau du monde par son débit. Le réseau fluvial
navigable est 7.276 km dont 5.200 km pour le réseau international.
Le réseau fluvial intérieur comprend les voies navigables suivantes : la Léfini, l’Alima, la
Sangha, la Likouala Mossaka, la Likouala aux Herbes, le Kouyou, l’Ibenga et la Motaba.
Cet important réseau de voies navigables constitue un atout très attrayant pour le
développement du transport fluvial multimodal.
Le dragage et l’entretien du réseau navigable de ces deux cours d’eau (le Congo et
l’Oubangui) représentent un réel atout de coopération pour un partenariat état-état ou
public-privé.
C’est à la fin du XIXe siècle que la France, puissance colonisatrice, qui administrait les
territoires de l’ex Afrique Equatoriale Française (AEF), scindés aujourd’hui en quatre
républiques (Congo, Gabon, Centrafrique et Tchad), avait conçu la nécessité de disposer
d’une liaison, en rive droite du fleuve Congo, entre la mer et le bassin navigable de ce
fleuve, concurrente du chemin de fer Léopoldville-Matadi.
Le Congo possède une grande variété de paysages naturels, notamment des savanes de
la plaine du Niari aux forêts inondées du nord, l’immense fleuve Congo aux montagnes
escarpées et forestières du Mayombe, et aux 170 km de plages de la côte atlantique.
Dans ces forêts primaires et savanes arbustives, classées à certains endroits du territoire
national comme aires protégées, existe une mosaïque de faune et de flore, où sont
facilement observés à l’état sauvage les gros mammifères (éléphants, gorilles, lions,
léopards, singes, chimpanzés, bongo…), et des essences exploitables pour les besoins
de l’industrie (le limba, l’okoumé, le moabi, l’azobé…) et autres plantes utilisées pour les
besoins de la pharmacopée dans le cadre de la recherche biodiversitaire.
La présence de nombreuses ethnies et jadis de diverses structures politiques (royaume
Kongo, royaume Loango, royaume Téké, chefferies du Nord) prédispose le pays d’une
grande diversité de cultures traditionnelles et d’autant d’expressions artistiques
anciennes : djobi (Mbeti), Kebe-Kebe (Mbochi), edjengui (Kwélé), ongala (Kota), okwembè
(Kouyou), fétiches à clous (Vili), les fétiches Téké, etc. il faut ajouter le patrimoine
architectural colonial, un héritage historique qui représente également un capital
touristique inestimable, du moins au niveau de la ville de Brazzaville.
La population de la république du Congo est en majeure partie chrétienne dont les catholiques dominent (environ 33,1%), suivis des Eglises de réveil (environ 22,3%) et autres églises protestantes (environ 19,9%). Néanmoins, les religions traditionnelles ou les croyances ancestrales perdurent. Elles font appel à une large gamme d’intermédiaires tels que les mânes des ancêtres, qui sont sollicités pour obtenir des conseils, la guérison et de bonnes récoltes. En définitive, il n’existe pas de religion officielle, la république du Congo est un pays laïc.
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